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Le français par une Brésilienne à Grenoble
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Le français par une Brésilienne à Grenoble
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9 mars 2011

Le petite parcours- La grève (teste)

Quand j´ai arrivé ici,  j´ai été etonnée avec la quantité de grève que les français font.

Donc, nous allons travailler la conjugaison du indicatif présent, passé composé et imparfait avec le sujet grève/travail.

Écoutez la chanson et lisez la parole, aprés inditifiez les verbes et faites une liste avec les mêmes dans le infinitif, présent, passé composé et imparfait.

Ces gens qui courent au grand galop
En auto, métro ou vélo
Vont-ils voir un film rigolo
Mais non, ils vont à  leur boulot

Refrain:
Le travail c'est la santé
Rien faire c'est la conserver
Les prisonniers du boulot
N' font pas de vieux os.

Ils bossent onze mois pour les vacances
Et sont crevés quand elles commencent
Un mois plus tard, ils sont costauds
Mais faut reprendre le boulot

Dir' qu'il y a des gens en pagaille
Qui courent sans cesse après le travail
Moi le travail me court après
Il n'est pas près de m'rattraper.

Maintenant dans le plus p'tit village
Les gens travaillent comme des sauvages
Pour se payer tout le confort
Quand ils l'ont, eh bien, ils sont morts.

Hommes d'affaires et meneurs de foule
Travaillent à  en perdre la boule
Et meurent d'un' maladie de cœur
C'est très rare chez les pétanqueurs. 

Dans le texte identifiez les verbes:

La grève en France. Une histoire sociale (XIXe-XXe siècle) par Stéphane Sirot
La grève en France. Une histoire sociale (XIXe-XXe siècle), par Stéphane Sirot
Ed. Odile Jacob, 2002, 306 p., 24,50 euros

Marie-Claude JACQUOT
Alternatives Economiques n° 210 - janvier 2003
 

 

D'abord interdite et réprimée, la grève a ensuite été légalisée et tolérée, avant de devenir un mode d'expression institutionnalisé, mais aujourd'hui plutôt en déclin, avec des conflits plus localisés, entrecoupés parfois de poussées générales de fièvre (1968, 1995). C'est que, pour que la mayonnaise gréviste prenne, nous dit l'auteur, il faut que trois ingrédients soient présents: une conjoncture économique propice, des employeurs ou des pouvoirs publics vulnérables, des salariés organisés. A travers une histoire détaillée de deux siècles d'activité gréviste et appuyée sur de nombreux documents, Stéphane Sirot nous montre à quel point les revendications présentées ont évolué dans le temps, traduisant à la fois l'intégration du prolétariat dans la société et les transformations de cette dernière.

La partie la plus novatrice de ce livre savant et éclairant concerne les pratiques des grévistes: la grève peut être soudaine ou annoncée, générale ou tournante, courte (débrayage) ou installée, dure ou festive, avec ou sans occupation… Mais elle est de moins en moins souvent violente: soutien et popularisation sont à ce prix, comme le montrent les défilés et les appels à la solidarité. Moment de confrontation et de rapport de force, la permanence de la grève traduit le fait que la société demeure conflictuelle, mais aussi que l'acteur collectif qu'est le salariat est désormais reconnu. Pour ces deux raisons, la grève n'est sans doute pas près de s'éteindre.

La grève en France. Une histoire sociale (XIXe-XXe siècle), par Stéphane Sirot
Ed. Odile Jacob, 2002, 306 p., 24,50 euros
 
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